[bleu]III.1. Hypophosphatémies[/bleu]
Une diminution de la phosphatémie peut survenir dans trois types de
circonstances :
– réduction des apports alimentaires ou augmentation des pertes intestinales ;
– diminution de la réabsorption rénale du phosphate, soit en cas de tubulopathie proximale, soit au cours de l’hyperparathyroïdie ;
– transfert du phosphate vers le secteur intracellulaire ou l’os ; cette dernière éventualité se produit essentiellement lors d’apports d’hydrates de carbone ou d’alcalose.
L’hypophosphatémie lorsqu’elle est sévère (<0,45 mmol/l),
s’accompagne de :
– troubles musculaires : faiblesse musculaire (membres, diaphragme, digestive, cardiaque).
– Troubles neurologiques : paresthésies, mouvements anormaux tremblement, irritabilité, confusion, crise convulsive ;
– Troubles osseux : défaut de minéralisation (rachitisme, ostéomalacie).
[bleu]III.2. Hyperphosphatémies[/bleu]
Une augmentation de la phosphatémie peut principalement survenir dans deux types de circonstances :
– diminution de la capacité d’excrétion rénale par diminution du débit de filtration glomérulaire,
– augmentation majeure des apports en phosphate dépassant la capacité d’élimination rénale du phosphate.
L’hyperphosphatémie entraîne principalement :
– des signes cutanéo-muqueux : prurit et conjonctivite.
– des calcifications vasculaires entrainant une athérosclérose accélérée.